Haïti,
très présente, éminente au cœur de l’histoire du monde. Remarquable sur le négrier, par
les cris, les larmes, les souffrances de ses héritiers pionniers. Remarquable
sous le joug Espagnol, Français, Américain…
Remarquable par la gifle donnée à la grande civilisation esclavagiste, en défiant le noble principe de ce triste temps.
Haïti, une terre qu’on ne pourrait comprendre, une terre où son bonheur ne se trouve que dans l’émotion, un bonheur éphémère. Haïti multi-tribu, une réalité qui nous suit depuis toujours. Étant de tribus différentes, nous sommes animés chacun dans son coin par un amour pour soi-même, de toutes choses pour soi. Un dilemme qui est dressé pour chacun de nous, et qui nous tient à la gorge, nous étrangle, rendant notre vie pénible. Depuis toujours, l’ayant ignoré, nous sommes des idolâtres pour nous-mêmes, ce qui nous rend des tyrans pour les autres.
Remarquable par la gifle donnée à la grande civilisation esclavagiste, en défiant le noble principe de ce triste temps.
Haïti, une terre qu’on ne pourrait comprendre, une terre où son bonheur ne se trouve que dans l’émotion, un bonheur éphémère. Haïti multi-tribu, une réalité qui nous suit depuis toujours. Étant de tribus différentes, nous sommes animés chacun dans son coin par un amour pour soi-même, de toutes choses pour soi. Un dilemme qui est dressé pour chacun de nous, et qui nous tient à la gorge, nous étrangle, rendant notre vie pénible. Depuis toujours, l’ayant ignoré, nous sommes des idolâtres pour nous-mêmes, ce qui nous rend des tyrans pour les autres.
Ensanglanté
dans cette lutte, Haïti, qui sera le gagnant? Croyons-nous, le gagnant sera la
couche incapable, dépourvu d’une culture, et les moyens? Une couche, entrain de
survivre par une agriculture de subsistance, survivre dans les marchés
publiques, dans la poussière, sous des tentes ensoleillées, des endroits
bourbeux, d’odeur répugnante. Dans les bidonvilles, sans couverture sociale,
de l’eau potable, sans une garantie et le droit sanitaire. Une couche sans espoir, mais
luttant dans l’ombre!
Croyons-nous,
les gagnants seront les étudiants des Facultés et les Universités? Les soi-disant
garants du future, les héritiers de la couche incapable, Ravagés par la disette
et le désespoir. Mais animés d’une idée noble, « edikasyon se richès
malere », bravent les difficultés pour tirer le maximum du minimum qu’ils
trouvent dans les Facultés. Et surtout ils sont humiliés, oppressés dans la lutte,
dans ce triste chaos.
On
dirait les hommes de droite seront les gagnants, les hommes au pouvoir,
possédant les armes politiques, les moyens et les armes de l’oppression. Des
hommes, des dirigeants haïtiens, très souvent face à l’incapacité, les cris, la
misère épouvantable des haïtiens sont comme un corps dépourvu d’âme, privé de
vue, sans mouvement, sans sentiment patriotique.
Les
opposants, seront-ils les gagnants ? Ceux qui devraient, par leurs
instances, orienter les décisions, et la gouvernance à être bonne pour le pays.
Toujours, perdus dans le dilemme « multi-tribu» de notre noyau, ils
se tuent, convenus entre eux de se méfier. Ils s’unissent dans les luttes, mais
dos à dos pour le butin, le syndrome de la multi-tribu! Je ne cesse de dire,
Haïti qui sera le gagnant ?
Ce
que j’ai peur, c’est qu’un jour, à force de ne pas trouver le gagnant entre
nous, que le gagnant serait venu de l’extérieur. Une malédiction qui, foulerait,
profanerait pour toujours le souvenir de Toussaint Louverture, Jean Jacques
Dessalines, les hommes de l’armée indigène.
Chers
contemporains que la trahison de notre dénominateur commun, Haïti, ne soit la
solution de notre problème! Auteur: ALFRED Schnider
Étudiant en Sciences Informatiques
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