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La reconstruction de la pensée chez les jeunes Haïtiens déprimés

Dans cette perspective de la reconstruction de la pensée Haïtienne [...] contre la défaite de la pensée qui règne depuis 1915 dans ce pays, soit le jour où les Américains ont occupé l'espace, la jeunesse est toujours sous l'emprise des vieux. C'est à dire on est maltraité par les vieux, ils nou piétinent.  Après environ une centaine (100) de jours, j'ai pu rassembler mes idées sur une base de trilogie.



  • La deuxième base de cette trilogie est : La reconstruction de la pensée chez les jeunes Haïtiens déprimés.

  • La troisième base de cette trilogie  aura pour titre: Le combat d'idée avec les historiens haïtiens.
Revenons sur la deuxième base de ce sujet peut découler plusieurs problématiques: Que dois-je faire pour que la jeunesse retrouve sa place dans la société? Comment éviter le divorce ou la mésentente entre les jeunes et les vieillards? Comment vivre au pied d'un volcan quand on est jeune dans ce pays?
Avec les artistes, les écrivains, les penseurs, les philosophes que j'ai lus, tels que:
Pierrette CUENDET, Marc ARTHUR, en passant par Henri ESTIENNE,  LEAUTAUD, Louis PASTEUR, SÉNÈQUE (de la colère)  et SIR OSLER,  je vais essayer d'avancer avec certains points de vue.
Comment vivre au pied d'un volcan quand on est jeune dans ce pays? Tout ce qui existe sur la terre ( il y a environ 15 milliard d'années) tout ce qui se passe autour  de nous, comme disait José Pierre, tout ce qui se construit sur la terre. Construire ici a plusieurs sens: comme par exemple les matériels, l'intellectuel, le social et le religieux, la culture nécessitent la participation de chacun, ce qui veut dire de la conception jusqu'à  la réalisation. Et s'il faut comprendre  la pensée de Pierre CUENDET, Il disait : "notre société est ainsi faite, que chacun doit contribuer à son édification et donc s'y insérer."
Chacun y apporte ce dont il est capable, selon ses moyens physiques, intellectuels et les facultés d'apprendre et de comprendre qui lui sont offerts. Sur ce, dans la définition première  de l'éducation on ne voit pas simplement les mots, l'éducation  est un moyen par lequel les hommes transmettent les caractères physiques et intellectuels. On voit clairement dans cette définition qu' il y a de la participation. C'est une chose collective.
On le sait tous, l'avenir du pays repose complètement sur les jeunes; je me permets de me demander est ce qu'on doit faire une étude en psychologie pour comprendre? Et en sociologie? Peut-être, mais pas beaucoup, car nous  sommes tous des sociologues, on n'a pas besoin de faire une longue étude en sociologie pour comprendre  que l'avenir du pays repose sur nos jeunes. Il faut être un illettré, [sòt tankou se panyen pèsi pou pa konprann oubyen si ou ta nan fè politik de grenn gòch nan peyi a.

        Comment insérer la jeunesse, comment montrer la jeunesse à vivre au pied d' un volcan?

Marc ANTOINE nous dit un jour :" la jeunesse n'est pas un épisode de la vie." Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté. Pas comme la volonté puissante de Friedrich Wilhelm Nietzsche, parce que lui, sa volonté de puissance est beaucoup plus général par rapport à celle d'Arthur. Il continue avec l'idée de la victoire, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort. Ma grand-mère répétait souvent ce dicton, il y a des jeunes de 80 ans tout comme il y a des vieillards de 17 ans. Je vous invite à en faire une réflexion profonde à propos et en tirer, pour votre bien et les siens, de bonnes leçons.
Avec les mots de SAINT EXUPERY, on comprend  très bien, être homme, c'est être responsable; c'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semble pas dépendre de soi ; c'est sentir, en posant sa pierre qu'on contribue à bâtir le monde. Dans cet ordre d'idée de l'auteur, on trouve à argumenter, on peut renchérir sur lui en disant, si elle ne peut pas contribuer à bâtir le monde, du moins, la jeunesse peut contribuer à  bâtir notre pays.
 Par ailleurs, qu'est-ce qu' on observe aujourd'hui  ?

On voit clairement que la jeunesse est méprisée en Haïti, même après plusieurs années d'études, on ne nous fait pas confiance, mais pourquoi cette haine envers la jeunesse? Pourquoi tout le temps nous bloquer le passage? Pourquoi nous empêcher si ce n'est pour tout ruiner? A quoi rime tout ce carnage? Si on a vraiment la tête sur les épaules, eh bien, on doit faire un peu de statistique pour comprendre. Dans les ONG, les banques, écoles, DGI, on voit dans toutes ses institutions sociales que des vieillards. Ces vieillards là méprisent symboliquement les jeunes parce qu'il croient que les jeunes sont plus forts qu'eux, ils ne savent apparemment rien de la technologie, rien. [...]En Afrique, on dit souvent quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle tandis qu'en Haïti quand un vieillard meurt  c' est un soulagement pour la jeunesse. Quel contraste! Mais pourquoi toute cette connerie? Bien évidemment, devons nous signaler que c'est  parce qu'il n'y a pas une prise de conscience collective et individuelle.
D'abord,  pour que la jeunesse  puisse contribuer au développement  du pays, il faut qu'elle soit motivée et encadrée, on n'est pas motivé, on n'est pas encadré non plus, c'est tout un enchaînement. Une jeunesse a besoin de rêves, de visons et d'objectifs précis, clairs et bien définis pour gravir les escaliers menant au succès. Sinon tout sera gaspillage et voyage inutile.
Aujourd'hui, nous assistons à un divorce des vieillards d'avec les jeunes. Ils nous utilisent souvent pour accroître leurs biens, pour faire asseoir leur notoriété, ils nous considèrent comme des ustensiles de cuisine. ils ont besoin de la jeunesse seulement  pour les élections. Après quoi, ils nous oublient. Cette génération, laquelle j'en fais partie veut révolter contre ce système, un système pourri jusqu'aux moelles de l'os. Je répète souvent les mots d' Henri ESTIENNE: "Les jeunes manquent d'expérience  tandis que les vieillards manque de force." Dans cette ordre d'idées, je suis ni pour ni pour contre. Je suis plutôt "Homos ceinture", parce que c'est la fruit de la réalité.
Il est grand temps pour que les vieillards sachent qu'ils doivent  partager leur expérience avec les jeunes en leur donnant de très bons conseils, D'ailleurs, si ces derniers gâchent leur jeunesse, ils ruinent déjà leur vieillesse, et ceci au détriment de la bonne marche du pays. Important de cogiter sur cette hypothèse! On peut être jeune d' esprit, comme disait LEAUTAUD, la plus belle jeunesse est la jeunesse de l'esprit quand on n'est plus jeune, et il avait complètement raison.
Ensuite, on doit montrer aux jeunes l'importance d'un métier manuel, (se sa kap tiye nou la, konnya travay sa yo neglije. Menm kasav jèn yo pa aprann fè ankò, yo tout vle travay nan biwo, menm si moun nan wè plas li pa kalifye pou sa.)
L'on se plait à dire qu'en Haïti, la majorité de nos jeunes sont des chômeurs. Selon la définition  attribuée au concept "chômage" c'est toute personne qui est à  même de travailler mais qui est dépourvu d'emploi. Donc, si on ne peut rien faire, on n'est pas du tout chômeur. On n'est qu'un oisif. Notre système éducatif produit trop d'intellectuels ratés, une fois qu'ils terminent leurs études secondaires, les étudiants perdent le goût du travail manuel... Dans l'antimanuel philosophique de Michel Onfray il disait presque la même choses: "Les jeunes doivent apprendre à voler de leurs propres ailes, ils doivent être autonomes, de même qu'en pédagogie on nous dit que l' étudiant doit avoir son autonomie, il en va de même pour les jeunes.
Enfin, pour que la jeunesse puisse parfaitement contribuer au développement du pays, on doit agir avec transparence, agir clairement. Tous les jeunes, gros et petits, cheveux crépus ou cheveux soyeux doivent mettre la main à la pâte. Même si la chance, ce sont les vieux qui l'ont, cela ne doit pas en aucun cas nous empêcher de continuer à nous cultiver, à enrichir notre connaissance. Ils ne savent pas que nous sommes nés pour vivre ensemble, vivre en commun comme disait Sénèque.
On doit finir avec les mots de Jose Pierre qui stipule : Les jeunes sont priés d'avoir un esprit créatif et de profiter le présent pour préparer l'avenir.
De ce fait, qu'est ce qu'on doit faire pour éviter ce catastrophe dont nous vivons actuellement en Haïti? Pour éviter ce catastrophe, les élèves doivent aimer les travaux manuels car le pays a tué tous nos génies en les imposant de fréquenter l'école à long terme pour réussir sa vie ou réussir dans la vie, je constate que c'est faux.

Dans cet ordre d'idée, il faut reconstruire les écoles en Haïti, les bâtiments et même les pensées[...] Pour que la jeunesse puisse bénéficier de quelque chose dans ce pays, il faudrait philosopher au manteau comme Marx, Nietzsche et Freud pour mettre à la portée de nos jeunes des écoles professionnelles gratuites, pas de la même manière avec les lycées soi disant gratuits bien entendu. Il n'est pas bizarre d'entendre dire qu'il n'y a pas de sots métier et c'est bien vrai.
Ainsi, quel que soit le domaine, le jeune peut contribuer au développement socio-économique du pays, car tôt ou tard, il trouvera du travail. JULES Deleuze a bien dit:" N'interprétez pas mais expérimentez. "
Les jeunes doivent être préparés d' avantage, comme disait Louis Pasteur  "Le hasard ne favorise que des gens préparés".


Auteur :  Jean Louis Butherly, (Libertaire)


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