Depuis la nuit des temps la vie de l'homme
a été toujours exposée. L'homme vivait dans un état d'extrême fragilité à cause
de multiples facteurs dangereux soient biologiques qu'environnementales. Les
accidents de la route, les épidémies,
les pandémies, les guerres, les otages sont autant d'éléments qui nuisent
le fonctionnement initial de l'homme. Quelque soit la race, la classe sociale,
le groupe d'appartenance, nous sommes tous exposés. Il y a tellement d'éléments
auxquels nous sommes exposés du point de vue environnementale, cela aurait
suffit de rester chez soi tous les jours sans jamais sortir. Pourtant
nous devons vivre. Ces préoccupations ne doivent pas être un éléments
perturbateurs qui nous empêche de vivre pour que nous existions sans vivre.
Ces événements de vie stressant nous rendent très vulnérables face aux agents infectieux. Lorsque nous agissons sans tenir
compte des instances supérieures, nous sommes sur la voie de détruire notre propre
corps par ignorance. Notre système immunitaire est entré en défaillance à force
de la peur que nous intériorisons. Une peur que je qualifie d'irationnelle.
"Je suis tout à fait conscient du fait que par besoin de se défendre
contre des peurs internes l'individu peut en arriver à se comporter de façon
incroyablement cruelle, horriblement destructive, immature, régressive,
anti-sociale et nuisible".
Ce que nous voyons et entendons crée des
chocs émotionnels. Prenons par exemple la décennie passé(2010-2020), après le
terrible tremblement de terre de 2010, c'était l'avènement du choléra 9 mois
plus tard. Après avoir traversé cette période c'était le zica et le
chikungunya. Bien avant c'était le SIDA, sans oublier l'ébola qui frappait nos
frères d'Afrique. Et maintenant c'est le tours du corona virus. Malgré le
nombre de morts causés par ces pandémies et épidémies cela n'empêche que la vie
continue. Tout n'est pas fini!!!
Il y aura toujours des rescapés après chaque
catastrophe. C'est notre consolation dans les moments de désolation.
À vous mes chers concitoyens, une pandémie
n'est pas une fatalité, il n'est non plus la fin de notre monde. Vous n'êtes pas le
principal responsable de la maladie. Restez calme et avec une quiétude
d'esprit. Un esprit bien disposé et fort
est susceptible de confronter les menaces. La solidarité fraternelle est
nécessaire pour surmonter les difficultés. Malgré l'isolement volontaire ou
pas, qui est en lui même un signe d'humaniste, nous resterons toujours des
êtres sociables. Toutefois, nous devons avoir un comportement adopté, basé sur
un style de vie capable de respecter les règles préventives. Dans cette période
critique, l'auto-protection est la preuve d'amour manifesté envers vos pairs.
On ne peut les mieux protéger qu'en se
protégeant soi-même.
Cultivons la tolérance, la compréhension et l'esprit du vivre
ensemble en rejetant l'intolérance, le
mépris et la stigmatisation. Tout n'est pas fini avec cette pandémie.
N'oubliez pas après cette vie tout n'est pas fini non plus, alors préparons nous
pour l'autre vie.
Auteur : JEAN Joanes
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